La DRH Digitale by Groupe RH&M

La DRH Digitale by Groupe RH&M

lundi 6 octobre 2014

La technologie : amie ou ennemie pour concilier travail et vie privée ?


Cette année, LinkedIn a interrogé plus de 18 000 salariés dans 26 pays afin de découvrir les facteurs de satisfaction professionnelle dans le monde. Parmi les découvertes importantes de cette enquête, on apprend que l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est le 2e critère motivant un changement d'emploi (après la rémunération et les avantages sociaux)[1].

Selon une autre enquête de mars 2013 menée par Accenture[2], les technologies mobiles aident à atteindre cet équilibre, même si « les sentiments sont partagés quant à leur impact sur leur vie personnelle ». 77% d'entre eux reconnaissent le gain de flexibilité que représentent ces technologies, et 80 % les considèrent comme essentielles à l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En revanche, 70 % des personnes interrogées admettent que ces technologies introduisent du travail dans leur vie personnelle.

Nous voulons tous atteindre l'équilibre idéal entre travail et vie privée / de famille, mais nous sommes également heureux que les nouvelles technologies nous permettent de répondre rapidement aux e-mails et nous finissons par nous plaindre de devoir gérer des emails tard le soir. Alors on nous propose aujourd’hui de télécharger des applications de gestion de l'équilibre vie professionnelle / vie personnelle[3], c’est un cercle vicieux !

La question n'est donc pas de savoir si les nouvelles technologies sont bonnes ou mauvaises, mais de trancher : les utilisons-nous comme des outils puissants pour travailler et communiquer ou les laissons-nous décider à notre place comment organiser notre vie ?

Les nouvelles technologies ne sont que des outils...


Ne tirons pas sur le messager ! La société Regus a réalisé une étude sur l'équilibre vie professionnelle/vie personnelle, qui révèle que « près d'un quart des salariés utilisent leurs appareils mobiles pour travailler en dehors des heures de bureau car c'est le comportement que leurs supérieurs attendent d'eux, tandis que près d'un cinquième des employés le font car c'est que leurs clients attendent d'eux »[4]. Rien de surprenant à ce que vous ayez du mal à dormir si vous lisez le soir un e-mail de votre patron vous reprochant d'avoir commis une erreur. À moins d'une urgence, demandez-vous s'il y a quoi que ce soit que vous puissiez faire sur le moment pour réparer votre erreur, ou s'il ne vaut pas mieux que vous profitiez de votre soirée et que vous vous concentriez sur votre travail le lendemain, après avoir bénéficié d'une bonne nuit de sommeil.

Bien entendu, l'autre question est de savoir si votre patron n'aurait pas pu attendre quelques heures avant de vous envoyer cet e-mail, ou pour discuter avec vous en face à face...

De nos jours, il est difficilement envisageable de ne plus utiliser les technologies mobiles. Comme l'a dit le théoricien des médias Neil Postman en 1995, « toute nouvelle technologie est un pacte faustien : elle nous donne quelque chose de considérable mais nous prend également quelque chose d'important en retour »[5]. Avec les technologies mobiles, nous avons certainement gagné beaucoup en flexibilité, en moyens de réseautage et en accès instantané, dès que nécessaire, à l'information (en fonction de la vitesse du réseau...). Cependant, le prix à payer est notre propre disponibilité instantanée, à la mesure de nos attentes vis-à-vis des ressources ou de nos collaborateurs. Mais souvenons-nous également qu'au siècle dernier, certains prédisaient que le téléphone n'avait pas d'avenir, car les maîtres de maison comptaient fermement sur leurs domestiques pour répondre à leur place ! Toute innovation de rupture a un impact imprévisible sur notre comportement.

La flexibilité en matière d'heures et de lieu de travail est la meilleure illustration des conséquences positives qu’offrent les nouvelles technologies en matière de productivité, sans impact sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Chacun a pu s'en rendre compte : pour accomplir une tâche spécifique nécessitant une concentration totale et de l'abstraction de toute gêne (qu'il s'agisse de l’open space, des appels téléphoniques ou de quoi que ce soit), il est bien pratique de pouvoir s’isoler en toute tranquillité, à la maison ou à l'extérieur du bureau. Ce fait s'applique aussi bien aux employés de bureau qu'aux ouvriers, munis de tablettes dans des salles au sein de l'usine pour suivre une formation spécifique. Le cloud et les outils de formation en situation de mobilité permettent à ces derniers de se connecter à leur page d'apprentissage depuis une salle tranquille, loin des bruits de l'usine. Ils peuvent également suivre leurs formations à des moments d'improductivité typiques, tels que les files d'attente ou les trajets en train.

Bien évidemment, tout dépend de la génération à laquelle on appartient : la génération Y a grandi le pouce sur ses écrans mobiles, ce qui lui a valu le surnom de « petite poucette » de la part du célèbre sociologue français Michel Serres[6]. Celui-ci compare cette évolution à la Révolution Néolithique ou à l'invention de l'imprimerie. C'est pourquoi les entreprises doivent être capables de proposer des modes de travail extrêmement différents pour satisfaire autant les baby-boomers proches de la retraite, que la génération du millénaire.

... mais la mobilité doit être contrôlée


Le philosophe autrichien Thomas Vašek a une vision très tranchée lorsqu’il écrit que « séparer travail et vie personnelle, c'est n’importe quoi ! »[7] dans son ouvrage polémique « Work / Life Bullshit ». Selon lui, le travail fait de nous ce que nous sommes. Un bon travail doit rendre les gens autonomes et leur permettre de prendre des risques. Les nouvelles technologies doivent ouvrir la voie vers de meilleures méthodes de travail. Ainsi on devrait considérer le travail comme une part de notre vie réelle, et non pas comme quelque chose à gérer en plus en dehors de la vraie vie, qui commencerait lorsqu’on quitte le bureau.

C'est probablement ainsi qu’il faut voir les technologies mobiles : ce sont des outils formidables plein d’avantages, permettant de mieux travailler, sans pour autant devenir les esclaves de nos propres inventions. Le défi est de parvenir à mélanger vie professionnelle et vie privée. Nous le faisons de plus en plus avec nos appareils mobiles : peu de gens ont des téléphones différents pour le travail et pour leurs contacts privés. Et bien que Facebook et LinkedIn aient des utilités différentes, nous avons tout de même des amis sur LinkedIn, et des collègues sur Facebook.

Nous devons être en mesure de définir ce qui est important pour nous selon l'heure, le jour ou le moment de l'année. Il n'est assurément pas nécessaire d'amener son téléphone à un dîner familial ou lorsque nous nous faisons du sport le week-end. Cependant, il n'y a pas de culpabilité à consulter ses e-mails le soir devant la télé, si l'on en a envie. Cela peut nous aider à arriver au travail avec les idées claires le lendemain matin. Bien entendu, n’oublions pas que nous avons tout simplement la liberté d'éteindre nos appareils mobiles et ordinateurs, si l'on veut vraiment profiter de la présence de nos proches.

Comme le dit Fiona O'Hara, directrice générale du capital humain et de la diversité chez Accenture : « même si les nouvelles technologies doivent être gérées avec précaution, elles peuvent améliorer notre vie professionnelle sur de très nombreux plans à partir du moment où l'on érige les barrières adéquates. Les entreprises sachant fournir les outils et instaurer une culture adaptée pour aider leurs salariés à trouver cet équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle en tireront les bénéfices en terme d'attractivité et de fidélité de leurs meilleurs employés »[8].

 
Geoffroy de Lestrange
Regional Marketing Manager, Cornerstone OnDemand

vendredi 13 juin 2014

#7- La fonction RH, gardienne de l’éthique digitale : « régulateur du chaos »







Dématérialisation sans régulation n’est que ruine de la relation humaine. 

Le progrès durable passe un accompagnement fort et assumé par les RH des mutations en cours. 

L’accélération des pratiques numériques renforcent le rôle de régulation des RH dans ce nouvel espace. L’entreprise attend de la fonction la sécurisation des pratiques dans ces domaines.  

La DRH est responsable du maintien de la légalité, de la conformité et des équilibres au sein de l’organisation. Elle agit au quotidien et non seulement à posteriori pour corriger l’entropie naturelle des réseaux numériques. 

Ainsi la DRH est réellement positionnée au cœur de la stratégie de l’entreprise, ni béatement pour, ni frileusement contre la révolution numérique, mais acteur engagé.

#websecurity #datarh #digitaldeviance

A vos commentaires !

Patrick Plein

#6- La fonction RH, diplômée en science des données : « la ruée vers l’or des data RH »





Véritable trésor caché, les données sur les compétences, les performances ou les motivations des personnes sont enfouis dans les dossiers de l’entreprise.


Le numérique offre l’opportunité pour les RH de devenir pleinement acteurs dans l’utilisation de cette richesse. 

Force d’équilibre, les RH sont aussi les gardiens d’une éventuelle dérive des pratiques afin de préserver la frontière entre le monde professionnel et la vie personnelle.

Pierre Polycarpe









#5- La fonction RH digitale, accélérateur d’efficience RH : l’expérience-client vs l’expérience-employé




La culture de l’échange d’informations remplace la culture du reporting. 
La DRH tout en remplissant ses missions régaliennes, devient également une direction au service des personnes. 

Les attentes des candidats, des collaborateurs, des managers changent en matière de services numériques. Ils veulent une personnalisation de la relation tout en ayant accès à une offre large de prestations comme par exemple la validation des congés sur smartphones, les réseaux sociaux internes. 

La posture de la DRH évolue pour délivrer de plus en plus de services numériques. L’information ne descend plus uniquement de la hiérarchie dans une culture top down mais circule dans les deux sens pour s’adapter dynamiquement aux besoins locaux.

#DRHdigitale #Marketing_RH

Didier Rouxel

#4- La fonction RH, moteur de l’agilité et de l’innovation : « Test & Play »

S’adapter ou disparaître. 
L’innovation est au cœur de la rapide transformation de l’économie avec un taux de renouvellement de produits supérieur à 25% /an dans l’industrie. 

La DRH joue pleinement son rôle en facilitant la recherche et développement dans tous les secteurs de l’entreprise. Elle participe par sa communication à l’instauration d’une véritable culture de l’innovation, de la collaboration transverse. 

Dans la mesure du possible elle doit favoriser l’expérimentation, y compris sur son propre périmètre, gérer positivement les conséquences des inévitables échecs. 

# DRHdigitale #bestpractices


Audrey Poulain - Xavier Garcia

#3- La fonction RH, fédératrice de réseaux humains : homo-numericus



 



Le réseau social devient le nouvel espace repère. 
Le numérique redessine les relations humaines, affranchi les organisations des contraintes physiques de l’espace et du temps. 

Pour rester dans le rythme, pour travailler quasiment en temps réel,  la DRH s’organise. 
Elle anime et impulse une communauté « d’Ambassadeurs ». 

Dans le monde numérique, à la fois éclaté et interconnecté la performance provient de l’activation dans le bon timing du réseau compétent. Pour innover, les organisations hiérarchiques ou matricielles sont supplantées par les organisations agiles, activant dynamiquement les bonnes compétences. 

La DRH joue un rôle central pour favoriser la mise en œuvre de ces modes de collaborations. 
Elle devient fédératrice et régulatrice des réseaux humains.

#DRHdigitale #digitalworking #BYOD #directiondesréseauxhumains


Digitalement vôtre !

Myra Braganti


#2- La fonction RH, leader de la (r)é-volution digitale : un animal #social


Agir ou subir ?..

Le développement du numérique déplace le centre de gravité des entreprises sur de nouveaux territoires, remplis de nouveaux codes, de nouveaux langages issus des réseaux sociaux. 

Tout en restant gardienne de la cohérence globale, de la conformité, la DRH est leader dans ce mouvement pour faciliter l’adoption par l’ensemble des acteurs des nouvelles règles du jeu. 

La DRH utilise et diffuse cette culture collaborative remplie de « like » de « hashtags ». 
Elle devient tout à la fois un acteur, un émetteur et un relais pour développer sa visibilité, pour remplir ses missions. 

#DRHdigitale #culturechange #community #employerbranding

A vos commentaires ! :)

Nathalie Servier - Pierre Polycarpe

#1- La révolution culturelle: "la fonction RH sera digitale ou ne sera pas"



La révolution digitale a déjà eu lieu, interconnectant dans un flot continu les personnes. 
La maîtrise de l’information est plus que jamais au centre de la compétition économique.

La DRH doit s’approprier les règles et outils de ce nouvel espace pour remplir ses missions.
Si la fonction RH ne s’empare pas du sujet, elle passera à côté d’une transformation majeure et perdra (ou ne gagnera pas) son positionnement stratégique. Dit autrement, la DRH est technologiquement intelligente, elle est en totale harmonie avec l’innovation. La DRH utilise le numérique pour retisser les liens dans un monde dématérialisé, pour remettre l’humain au centre des échanges robotisés. La DRH ne devient pas digitale seulement par nécessité mais parce qu’elle y trouve son principal levier de performance opérationnelle.

#DRHdigitale #tousconnectés #DRHaugmentée

Delphine Lancel et Sabrina Desfontaines
 

lundi 2 juin 2014


LA TRANSFORMATION DIGITALE AU CŒUR DE LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES: LAURENT THOUMINE, GODEFROY DE BENTZMANN, SÉBASTIEN MAROTTE ET BERNARD LEMAIRE, DANS 01BUSINESS - 24/05 3/4

Revoir la vidéo en podcast (intervention B. Lemaire > 10:30)


lundi 12 mai 2014

http://www.grouperhm.com/article/decouvrez-le-nouveau-cahier-prospectif-management-et-rh-dans-entreprise-digitale-330.html
SOMMAIRE

PRÉFACE
TÉMOIGNAGE DES GRANDS TÉMOINS
CHAPITRE 1 : ETAT DES LIEUX
I. La fracture numérique
II. Le lieu de travail
III. De nouveaux métiers
IV. La gestion de l’information
V. La santé
CHAPITRE 2 : SIGNAUX FAIBLES
I. Une dilution progressive des frontières structurantes de l’entreprise et du travail
II. Les compétences comportementales qui prennent le pas sur les compétences techniques
III. L’apparition d’une « nouvelle ruche »
IV. L’ère de la surenchère absolue
V. Vers une cyborganisation ?
CHAPITRE 3 : SCENARIOS
I. Des signaux faibles à l’indentification des variables du système
II. Les scénarios morphologiques
III. Les scénarios par chiasme
CHAPITRE 4 : RECOMMANDATIONS
I. Temps-espace
II. Organisation du travail
III. Compétences
IV. Société.
 

PRÉFACE


Depuis quelques années, les nouvelles technologies ont envahi les entreprises mais aussi nos vies. Après avoir parlé de TIC, de 2.0, on parle maintenant de digitalisation. Omniprésence d’internet, des mobiles, des tablettes, du travail à distance, des réseaux sociaux, des objets connectés… nous constatons tous la place de plus en plus importante des technologies dans nos organisations et leur impact grandissant sur nos façons de travailler. Un des impacts le plus visible ces dernières années est que l’unité de lieu, qui a longtemps constitué un des fondements de nos modes de travail, explose.


Nous sommes passés en quelques années de la science-fiction à la réalité. Aujourd’hui, « l’homme augmenté », les imprimantes 3D, le BigData nous impactent déjà. De plus en plus d’experts parlent même de 3ème révolution industrielle, qui va bouleverser profondément nos économies, nos business models et donc la vie de chacun d’entre nous. Alors que de formidables opportunités nouvelles s’ouvrent, des craintes et des risques émergent : la fracture numérique entre ceux qui profitent et ceux qui subissent le système, la déshumanisation et l’isolement, le droit à la déconnection, les risques psycho sociaux et les impacts sur la santé, la cybercriminalité…..
Face à ces grandes transformations qui vont se poursuivre, voire s’accélérer, il nous a paru important de réfléchir à ces sujets. Nous avons essayé de répondre aux questions suivantes : Comment les pratiques managériales vont-elles s’adapter ? Quelles sont leurs limites ? Et quel rôle va jouer la Direction des Ressources Humaines ?


La démarche prospective proposée par le groupe RH&M nous a permis de structurer nos réflexions et d’imaginer des pistes possibles en essayant de sortir du cadre.


Ce cahier est le résultat de ce travail d’un an avec une équipe passionnante, diverse, enthousiaste, résolument tournée vers demain et convaincue que la prise en compte du facteur humain sera clé pour tirer le meilleur de l’avenir.
Je tiens à nouveau à les remercier chaleureusement pour leur énergie, leur professionnalisme et leur bonne humeur, qui ont rendu ce travail passionnant et joyeux.

Isabelle LAMOTHE
Directrice Générale Adjointe d’ALTEDIA

jeudi 1 mai 2014

Google

 Evènement "Atmosphère Paris"
 le lundi 19 mai 2014 chez Google 


Les DRH voient leurs missions évoluer pour répondre aux attentes de leur Direction Générale. Elles doivent en même temps s'adapter aux nouveaux profils et nouveaux enjeux : mobilité, gestion des talents, communication interne et dialogue social, partage des connaissances…
Venez échanger et partager votre quotidien pour vivre la transformation digitale.
Une demi-journée aux multiples séquences : témoignages, partage d'expériences, mise en situation, échanges participatifs.